vendredi 3 juin 2011

Tu me manques…


Depuis une quinzaine d’années, on ne s’était jamais éloigné l’un de l’autre. Ta présence était à la fois rassurante et valorisante. Aujourd’hui, tu n’es plus là et ton absence fait mal.
Faut dire qu’au tout début de notre aventure, je ne voyais pas beaucoup de potentiel en toi. Mais les choses ont bien changé avec les années. Je t’ai vu grandir et prendre de la valeur à mes yeux. Tu m’es devenu indispensable.
Tu étais l’allié de mes grandes virées et un équipier sécurisant. Tu étais un partenaire de première ligne pour mes projets de vie les plus importants. Sans toi, le ¾ de mes projets tombait à l’eau. La moitié de mes idées ne se serait jamais concrétisée.
C’est vrai que nous avons eu nos petits accidents de parcours ces 15 ou 16 dernières années. On s’est perdu de vue durant de brèves périodes, mais les choses ont toujours fini par se replacer. Chaque fois, j’en étais le plus heureux du monde!
Mais aujourd’hui, tu n’es plus là...
Je sais bien que tu vas finir par revenir. Dans moins de trois mois, mon cher plein salaire, je vais pouvoir t’empocher comme dans le bon vieux temps!
En attendant, je me contente du maigre pourcentage qu’on accorde au père au foyer que je suis!
Et je vois ma blonde faire presque tous les paiements.
C’est ça la vraie misère des hommes au foyer! :)
Ayoye!

Jeff


1 commentaire:

  1. Je pense que c'est pire pour les pères que pour les mères. Les hommes, les vrais (on se bombe le torse ici!!!), ayant presque toujours été des pourvoyeurs pour leur famille. Les rôles changent de nos jours et c'est très bien ainsi.

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