Quand on me parle de ma vie de père au foyer, les gens sympathisent presque immédiatement avec moi. Tout ce qu’ils arrivent à imaginer de mon quotidien, ce sont les couches de «mou» qui débordent, le bordel permanent dans la maison et le vomi qui salit mes vêtements et colle à ma peau.
Et ils n’ont pas tout à fait tort…
Oui, oui… Je réponds à ces gens-là qu’il y a aussi des moments magiques dans mes journées et que mes enfants sont extraordinaires. Les plus beaux et les plus fins. Que voulez-vous, ils ressemblent tellement à leur père mère. ;)
Mais restons dans le moins magique pour la durée du blogue d’aujourd’hui.
Juste pour vous dire que les couches, le vomi, les traîneries...C’est pas ce qu’il y a de pire.
Ho non!
En fait, y’a rien comme la maladie pour vous faire passer un sale moment à la maison avec votre progéniture.
La pire de toutes : la gastro! C’est le cauchemar de tous parents! J’ai quelques histoires déguelasses reliées à cette maladie mais je vais les garder pour moi. J’ai pas envie que Google ferme mon blogue pour avoir tenu des propos qui ne répondent pas aux règles de l’étiquette.
Et puis des histoires comme ça, vous en avez sûrement aussi. Je propose alors qu’on laisse ça dans nos jardins secrets respectifs.
La fièvre des séries!
Non ce n’est pas le Canadien qui fait grimper le thermomètre ici. La fièvre, c’est mon p’tit homme qui la combat. Et la victoire d’hier du CH sur les Bruins n’a pas suffit pour le soulager.
J’peux facilement dealer avec les couches et le reste du sale boulot de parent. Mais de voir mon enfant être maganné comme ça par un virus…c’est rough. Surtout qu’il n’est pas lui-même dans ce temps-là.
Fiévreux, les yeux rougis, la voix brisée par la toux, le réservoir d’énergie complètement vidé, le nez morveux et tout écorché, Lucas a mauvaise mine. Vous devinez que ça fini par jouer sur son caractère… et sur le mien!
Faut dealer avec la série de crise de nerf (on dirait qu’il n’y a eu que ça ces derniers jours), le sommeil interrompu, l’angoisse, l’agitation, puis encore les crises…
Rendu à la xième heure de négociation et autant de tentatives infructueuses de consolation, je me suis mis dit que, finalement, les couches pis tout le reste, y’à rien là.
Puis, je me retourne et voit ma belle princesse de six mois qui me fait le plus beau des sourires à deux dents.
Au moins, elle va bien.
Car, si dealer avec un enfant malade est pire que les couches et autres dégâts, qu’y a-t-il de pire que de dealer avec un enfant malade?
Dealer avec DEUX enfants malades!
Et je me croise les doigts pour que ça n’arrive pas!
Jeff
Bonne chan! :P
RépondreSupprimerah non Jeff... le pire c'est dealer avec 3 bébés malades.... et papa et maman malades en bonus! Mais bon on capote au début... et plus vite qu'on pensait c'est derrière nous.. jusqu'au prochain épisode! l'été s'en vient... les microbes achèvent leur règne.
RépondreSupprimerMel
@Mélanie: Merci!J'avoue que je me demande souvent comment vous faites avec des triplés. Les coliques, les dents, la gastro... tout ça à la puissance 3! Ça m'inspire pour un texte :) Tu permets?
RépondreSupprimer