mardi 26 avril 2011

Toi, es-tu un homme?


À une époque pas si lointaine, on mesurait la «qualité» d’un homme selon quelques critères tels que :

-          Sa capacité à sacrer des volées à tout le monde;
-          Un nombre très élevé de conquêtes;
-          Son talent inné pour caler une caisse de 24 en une soirée;
-          Ses nombreux tatouages de têtes de morts;
-          La longueur de son outil;

Si tu avais un bon score dans ces critères-là, on disait de toi que tu étais un homme. Un vrai de vrai!

Avec des critères comme ça, on ne se demande pas pourquoi les hommes des générations précédentes ne prenaient pas une pause de quelques mois pour rester à la maison avec leurs enfants. Vrai qu’il n’y avait pas de congé parental à l’époque, mais c’était vraiment pas dans les mœurs de quitter le travail pour s’occuper des jeunes. Même que ça aurait été mal vu…

La place de l’homme c’était à la shop, sur le chantier ou au bureau... Certainement pas à la maison pour changer des couches, faire la bouffe, le ménage et prendre soin des p’tits.

J’pense que celui qui aurait demandé un congé parental à son boss aurait passé pour un maudit paresseux qui ne veut pas travailler, ou encore, pour une moumoune qui veut faire une tâche de femme. Le pauvre gars aurait fait rire de lui avant de se faire garocher son T-4 par la tête!

Un collègue de travail, âgé dans la cinquantaine, m’a même dit que les hommes sa génération n’auraient pas profité du congé parental à l’époque s’il avait existé. Et selon lui, même s’ils avaient voulu le faire, leurs femmes ne les auraient jamais laissés seuls avec les enfants!

Voilà qui en dit long! J

Au moins, aujourd’hui on définit plutôt les vrais hommes comme ceux qui sont de bons pères de famille et qui font les sacrifices nécessaires pour le bien de leurs enfants. Du moins, ça se rapproche de ma définition. Voici d’ailleurs une discussion à ce sujet sur LinkedIn.

De la bouche d’un vrai…

Parlant d’hommes, de vrais de vrais, prenons l’exemple du seul et unique Rocky.

Non mais, comme stéréotype du vrai gars, on peut difficilement trouver mieux.

Dans le film Rocky Balboa, Rocky fait tout un speech à son fils sur le fait d’être un homme et de se tenir debout dans la vie :

[…] La vie n'est pas remplie que de rayons de soleil et d’arcs-en-ciel. C'est un endroit très méchant et sans pitié. Elle te jettera à genoux et t’y maintiendra en permanence si tu lui permets. Toi, moi, ou personne ne peut frapper aussi fort que la vie. Mais ce n'est pas la force de frappe qui compte, c'est ta capacité à encaisser les coups et continuer d’avancer. Combien tu peux prendre de coups et continuer à avancer? C'est ça qui fait de toi un homme. Maintenant, si tu sais ce que tu vaux et ce que tu veux dans la vie, va le chercher. Mais tu dois être prêt à encaisser les coups ! […]

Maintenant, relis le texte en changeant tous les mots en rouge pour congé parental.

Tu verras qu’il faut être un homme, un vrai de vrai, pour passer à travers ça!  



Jeff

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